Coucou tous le monde ! Pour ce mercredi, je vous retrouve pour vous parler de ma lecture «Le journal d'Adèle (1914-1918), de Paule du Bouchet. Ce roman a pour but d'enseigner la vie des femmes à l'arrière, et je ne vous cache pas qu'à travers cette jeune fille de 13 ans et demi, on va en apprendre des choses, malheureusement plus ou moins tristes ...
Prix : 6,20 € (format de poche)
Maison d’édition : Folio Junior
Nombre de pages : 144 pages
Synopsis : Jeudi 30 juillet 1914. Adèle commence enfin le journal qu'elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. En ce 1er août 1914, les cloches de l'église de Crécy se mettent à sonner le tocsin à toute volée, c'est la guerre ! Le journal que tient Adèle l'aidera-t-il à avoir moins peur ? Ses frères mobilisés reviendront-ils à la ferme ? Reverra-t-elle Lucien, son filleul de guerre, venu un jour en permission ? Qu'adviendra-t-il d'Alette, sa meilleure amie ? Les années passent dans le petit village de Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front. La guerre tue, mutile les soldats, affame les gens de «l'arrière», endeuille les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur…
Une citation du livre : "15 ans aujourd'hui. Et mes espoirs envolés. Ou plutôt cachés comme par un gros nuage. La guerre, c'est le temps de la vie qui s'arrête. Et quand il reprendra ce sera peut-être trop tard."
Mon avis perso’ : Durant ce roman, qui est un journal intime, on suit une jeune fille de treize ans et demi qui reçoit à Noël un journal intime. Elle y écrira toutes ses humeurs, ses craintes, ses attentes et on apprendra sa vie à l'arrière de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Adèle subira toutes les horreurs de la guerre, notamment des pertes douloureuses. En temps de guerre, la personnalité des gens changent, ce sera le cas pour Alette, la meilleure amie d'Adèle, dont son comportement ne cesse de l'inquiéter. La jeune fille doit également assurer un rôle de femme des champs en s'occupant de la ferme de sa famille. On la voit grandir et prendre de l'assurance durant ce roman, cela prouve que les femmes peuvent très bien faire du travail «d'hommes». Pendant ce roman, on ne peut que éprouver de la compassion pour Adèle, qui attend chaque jour les lettres de ses frères et son père, l'attente est longue et le désespoir augmente un peu plus chaque jour.
Ce livre au style simple est accessible à tous. La plume de l'auteure et très fluide : se roman se lit très facilement. J'ai laissé plus d'une fois une larme rouler le long de ma joue, j'ai été triste pour Adèle et je me demandais comment toutes les femmes à l'arrière pouvait vivre cela. Moi-même je ne sais pas si j'aurais pu supporter la cruauté de la guerre qui est ce mélange d'attente et de désespoir. En si peu de temps, la jeune fille est devenu une femme indépendante et qu'est-ce qu'elle est courageuse !
Si j'ai lu ce livre, c'est que j'adore lire les témoignages, ou même des romans fictifs (mais réaliste) qui parle de guerre. C'est un domaine qui m'intrigue et j'ai beaucoup appris durant ce roman. J'ai été étonnée par ce changement si radical entre «la femme qui dépend des hommes » et « la femme indépendante et courageuse », je pense que durant cette période, il y a eu une prise de conscience énorme à l'arrière.
Finalement, c'est une bonne lecture, j'aurais voulu ressentir quelque chose d'encore plus fort (oui j'en demande toujours plus...) et avoir plus de précision sur cette guerre. Je conseille cette lecture à ceux qui cherchent un roman simple, émouvant et didactique.
~Lunatia~
PS :
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